The National Times - Wall Street cherche un souffle, aidée par les déclarations de Poutine

Wall Street cherche un souffle, aidée par les déclarations de Poutine


Wall Street cherche un souffle, aidée par les déclarations de Poutine
Wall Street cherche un souffle, aidée par les déclarations de Poutine

La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé en début de séance vendredi, tentant de finir la semaine sur une note positive grâce aux déclarations jugées encourageantes du président russe Vladimir Poutine et un mouvement de rachats à l'approche du week-end.

Taille du texte:

Vers 15H00 GMT, le Dow Jones évoluait en hausse de 0,61%, l'indice Nasdaq, cédait 0,06% et l'indice élargi S&P 500, prenait 0,27%.

Le chef de l'Etat russe a évoqué vendredi des "avancées positives" dans les pourparlers avec l'Ukraine pour mettre fin au conflit, sans toutefois en dire plus.

Sur le terrain, en l'absence de cessez-le-feu, l'armée russe, arrivée au portes de Kiev, maintenait le siège de plusieurs grandes villes.

"Aux niveaux actuels du marché, il n'en faut pas beaucoup au rayon bonnes nouvelles pour changer l'humeur rapidement", a observé Art Hogan, de National Security. "Et c'est ce qui se passe aujourd'hui."

"Ce marché crédule, ou des algorithmes implacables, semble prêt à voir dans les propos de Poutine (...) une voie de sortie", a commenté, dans une note, Patrick O'Hare, de Briefing.com.

"Le marché reste sur quatre semaines consécutives de baisse et pourrait voir un petit rebond vendredi", anticipe Art Hogan.

A la veille du week-end, susceptible de connaître de nouveaux développements dans la crise ukrainienne alors que les marchés seront fermés, les opérateurs qui jouent à la baisse depuis plusieurs jours pourraient être amenés à couvrir leurs positions par précaution et amorcer ainsi une vague de rachats, a expliqué l'analyste.

"Cela pourrait faire pression à la hausse sur les indices", a-t-il annoncé.

Malgré les soubresauts qu'a connu Wall Street, et l'ensemble des marchés mondiaux, depuis deux semaines, les grands indices de Wall Street étaient proches, vendredi, de leurs niveaux du 23 février, à la veille du début de l'invasion de l'Ukraine.

L'indice de volatilité VIX, qui mesure la nervosité du marché, s'est replié brièvement vendredi à son plus bas niveau depuis près de deux semaines.

A la cote, le constructeur de véhicules électriques Rivian dérapait (-2,48% à 40,14 dollars) après avoir annoncé jeudi, après Bourse, qu'il ne prévoyait de produire que 25.000 exemplaires de ses modèles, alors que les analystes anticipaient 40.000.

Le groupe de logiciels et d'informatique à distance (cloud) Oracle était sanctionné (-2,15 à 75,00 dollars) après la publication, jeudi après Bourse, d'un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes, et malgré des prévisions de croissance encourageantes.

Une nouvelle journée difficile s'annonçait pour les valeurs chinoises cotées à Wall Street, en particulier pour Yum China (-8,04% à 40,79 dollars), le groupe qui contrôle les restaurants KFC, Taco Bell et Pizza Hut en Chine.

Jeudi, le régulateur américain des marchés (SEC) a mis en demeure plusieurs entreprises chinoises, dont Yum China, de se mettre en conformité avec de nouvelles obligations comptables légales, faute de quoi elles pourraient être radiées de la cote d'ici 2024.

Aucun des 248 groupes chinois cotés à New York ne s'est conformé, pour l'instant, à ces obligations. Les géants chinois du commerce électronique Alibaba (-3,98%), JD.com (-4,65%) ou Pinduoduo (-4,39%) subissaient vendredi le contrecoup de la première salve du régulateur.

M.A.Walters--TNT

En vedette

Dans le Tarn, la quatrième mobilisation contre l'A69 se termine

"C'était important d'être là parce que l'A69 a été déclarée illégale": les centaines de participants au quatrième grand week-end contre l'autoroute Toulouse-Castres quittent peu à peu dimanche le château de Scopont (Tarn) où leur mobilisation, interdite par la préfecture en raison des craintes de débordements, se termine dans une ambiance calme, ont constaté des journalistes de l'AFP.

L'année blanche, "une très mauvaise solution" pour Coquerel (LFI)

L'année blanche, consistant en un gel des dépenses publiques à leur niveau de cette année pour réduire le déficit budgétaire en 2026, serait une "très mauvaise solution", a affirmé dimanche le président de la commission des Finances, Éric Coquerel (LFI), sur LCI.

Voiture chinoise et vacances au Venezuela: la nouvelle vie de la classe moyenne russe

Sergueï et Maria, habitants de la banlieue de Moscou, roulent dans une voiture chinoise, achètent du fromage produit en Russie et passent leur vacances au Venezuela. Pour eux, les sanctions adoptées contre Moscou en représailles à son assaut en Ukraine "ne sont pas une tragédie".

Aux Etats-Unis, les jeunes diplômés face à la crise de l'emploi

En deux ans, Rebecca Atkins, 25 ans, a candidaté à plus de 250 postes. Des démarches qui n'ont pas abouti, alors que les jeunes diplômés américains sont confrontés au taux de chômage le plus élevé depuis plus de dix ans.

Taille du texte: