Fast fashion: la fin approche?
La France pourrait bientôt tourner une page dans sa lutte contre la fast fashion, cette mode à bas prix qui privilégie la quantité à la qualité, au détriment de l’environnement. Une proposition de loi, portée par la députée Horizons Anne-Cécile Violland, a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en mars 2024. Après un retard de plus d’un an, le texte est désormais examiné par le Sénat, où il risque d’être modifié. Cette initiative vise à freiner des géants comme Shein et Temu, symboles d’une industrie textile ultra-rapide et polluante.
Une loi pour changer les règles du jeu
Initialement, le texte prévoyait des mesures fortes : une pénalité pouvant atteindre 10 euros par article vendu par les entreprises de fast fashion, ainsi qu’une interdiction totale de leur publicité. Ces sanctions ciblaient explicitement les plateformes chinoises Shein et Temu, accusées de proposer des milliers de nouveaux vêtements chaque jour, souvent peu durables. Mais en commission au Sénat, la proposition a été ajustée. Elle se concentre désormais sur l’ultra fast fashion, définie par des critères précis comme le volume de production ou la vitesse de renouvellement des collections.
Les sanctions financières seraient maintenant liées à la durabilité des produits et aux pratiques commerciales, plutôt qu’à un simple affichage environnemental. Ce changement a déçu certaines associations écologistes, qui redoutent une loi trop édulcorée pour être efficace. Pourtant, les défenseurs du texte insistent sur son importance face à un secteur qui génère 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Enjeux et controverses
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Shein, par exemple, met en ligne plus de 7 000 nouveaux modèles quotidiennement, contre quelques centaines pour les marques traditionnelles. Cette surproduction est pointée du doigt comme un désastre écologique. Mais les opposants à la loi craignent qu’elle n’affecte le pouvoir d’achat des consommateurs, déjà fragilisé, et qu’elle ne favorise un protectionnisme déguisé au profit des acteurs locaux.
Parallèlement, l’Union européenne planche sur une taxe de 2 euros par petit colis importé de Chine, une mesure qui toucherait directement les plateformes low cost. Ces initiatives convergent vers un même objectif : ralentir l’expansion incontrôlée de la fast fashion et encourager des modèles plus durables.
Un débat au Sénat sous haute tension
Les discussions au Sénat promettent d’être animées. Les sénateurs devront arbitrer entre la protection de l’environnement, la sauvegarde des emplois dans le textile français et les principes de libre-échange. Si elle est adoptée, cette loi pourrait positionner la France comme un pionnier dans la régulation de la fast fashion. Reste à savoir si elle aura les moyens de transformer réellement les pratiques d’un secteur habitué à contourner les obstacles.

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