The National Times - La Bourse de Paris en recul face au conflit Iran-Israël

La Bourse de Paris en recul face au conflit Iran-Israël


La Bourse de Paris en recul face au conflit Iran-Israël

La Bourse de Paris cède du terrain mardi, observant avec nervosité le conflit militaire entre Israël et l'Iran, et dans l'attente de la réunion mercredi de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Taille du texte:

Vers 09H50 (heure de Paris), le CAC 40 perdait 0,79% à 7.681,66 points, en recul de 60,58 points. La veille, l'indice vedette parisien avait gagné 0,75% à 7.742,24 points.

"La situation au Proche-Orient met les nerfs des investisseurs à rude épreuve", relève Andreas Lipkow, analyste indépendant.

Lundi, les Bourses avaient grimpé malgré le conflit, pariant sur un affrontement qui ne dégénérerait pas. Mais "avec l'interruption du sommet du G7 et le retour précipité du président Trump à Washington, l'inquiétude a été ravivée", a expliqué le courtier IwaiCosmo Securities.

Le président américain a quitté lundi prématurément le sommet du G7 au Canada, assurant sans autre explication que son départ n'avait "rien à voir" avec des efforts en vue d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran.

Ces dernières heures, les deux pays ont échangé barrages de missiles et menaces, Donald Trump appelant face à la confrontation à "évacuer Téhéran immédiatement".

"Après que les Bourses se sont ralliées lundi à l'espoir que le conflit entre Israël et l'Iran resterait contenu" ces propos "signalent une escalade potentielle du conflit" et ils "inquiètent" relève Neil Wilson, de Saxo Markets.

Téhéran a promis de bombarder Israël "aussi longtemps qu'il le faudra". Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui affirmé changer "la face du Moyen-Orient" avec cette offensive entamée vendredi.

"Ce n'est pas une histoire de désescalade classique", a résumé Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.

Autre point d'attention: la politique des banques centrales. La réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) débute mercredi.

"La publication mercredi dernier de l'indice des prix à la consommation en mai à 2,4% sur un an plaide en faveur d'un statu quo monétaire", sans baisse de taux, relève Christopher Dembik, conseiller en investissements chez Pictet AM.

Côté obligataire, l'emprunt à dix ans français de référence atteignait 3,26% vers 9H50, contre 3,23% la veille. Son équivalent allemand évoluait autour de 2,55%.

La publication de l'indice ZEW de la confiance des investisseurs en Allemagne, première économie du continent, pour le mois de juin sera aussi scrutée.

FDJ United soutenue par JPMorgan

Le groupe de loteries et de paris sportifs FDJ United, nouveau nom de la Française des Jeux, gagnait vers 9H50 2,69% à 32,70 euros sur la Bourse de Paris, après une recommandation favorable de JPMorgan, qui a classé le titre "à surpondérer".

F.Adams--TNT

En vedette

Houle "cyclonique" sur la côte atlantique, des plages fermées en Nouvelle-Aquitaine

Une houle cyclonique, phénomène "atypique" en période estivale, a commencé à déferler mardi sur le littoral français avec "des vagues importantes de 4 à 5 mètres" de hauteur attendues selon Météo-France, poussant plusieurs municipalités de Nouvelle-Aquitaine à fermer leurs plages.

Les puissantes règles de l'UE qui encadrent la tech et agacent Trump

"Pas la tirelire du monde": le président américain Donald Trump a vigoureusement attaqué lundi les pays ou organisations régulant le secteur de la tech, les menaçant de droits de douane et de restrictions à l'exportation.

Vote de confiance: le RN veut une dissolution pour "donner une majorité au pays", affirme Chenu

Le vote de confiance convoqué le 8 septembre par François Bayrou sera son "ultime échec", a prédit mardi le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu, disant espérer une dissolution pour "donner une majorité au pays".

Vote de confiance: le gouvernement se débat, les oppositions déjà tournées vers l'après-Bayrou

Les soutiens de François Bayrou tentent mardi de croire encore dans le pari du Premier ministre d'arracher la confiance de l'Assemblée le 8 septembre, mais la quasi-certitude d'un vote négatif lance déjà les spéculations sur l'après: nouveau Premier ministre, dissolution ou même départ d'Emmanuel Macron comme réclamé par Jean-Luc Mélenchon.

Taille du texte: