The National Times - Vercorex repris par un groupe chinois: "aucun problème de souveraineté", estime Ferracci

Vercorex repris par un groupe chinois: "aucun problème de souveraineté", estime Ferracci


Vercorex repris par un groupe chinois: "aucun problème de souveraineté", estime Ferracci
Vercorex repris par un groupe chinois: "aucun problème de souveraineté", estime Ferracci / Photo: © AFP/Archives

Le ministre de l'Industrie Marc Ferracci a estimé dimanche qu'il n'y avait "aucun problème de souveraineté" avec Vencorex, sous-traitant pour la dissuasion nucléaire française repris partiellement par son concurrent, le géant chinois Wanhua.

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"Nous avons avec le ministère des Armées trouvé des solutions pour permettre à nos filières stratégiques de trouver des sources alternatives pour se fournir, en sel, en chlore, ce que produisait Vencorex", a-t-il déclaré sur France 3.

Les produits de Vencorex sont notamment utilisés pour les missiles de dissuasion nucléaire et la fusée Ariane 6, symbole de la souveraineté européenne dans l'espace.

L'actionnaire chinois "reprend une petite partie, 54 salariés sur 450, et des activités qui ne sont pas des activités stratégiques" concernant des "composants qui servent aux peintures industrielles", a assuré le ministre.

Il a promis de se rendre sur le site à Pont-de-Claix, près de Grenoble dans quelques jours "pour discuter avec les élus de l'avenir du site, de la revitalisation et de l'accompagnement des salariés".

"Pendant dix mois, nous avons cherché un repreneur pour la totalité des activités de Vencorex. Il se trouve que le modèle économique de Vencorex ne permettait pas de trouver" un tel repreneur, a regretté le ministre.

Le tribunal de commerce de Lyon a jugé "irrecevable" un projet de reprise en coopérative par des salariés, qui aurait permis de sauvegarder davantage de postes et de garder ce "fleuron" de la chimie dans le giron français. Il a attribué la reprise partielle à Wanhua, via sa filiale hongroise BorsodChem.

Le ministre de l'Economie et des Finances Eric Lombard a pour sa part jugé qu'une nationalisation provisoire demandée par des salariés n'était "pas envisageable", au cours d'une interview sur BMFTV.

"C'est une entreprise qui, malgré tous nos efforts, n'a pas trouvé de viabilité économique, même si certaines filières sont essentielles", a-t-il affirmé.

F.Hammond--TNT

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